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Une langue de vieilles personnes, désuète, dépassée, qui n’a plus de raison d’être parlée selon une majorité de la jeune génération. Alors qu’une poignée se bat pour la perdurer en l’enseignant aux quelques uns qui se raccrochent aux souvenirs de leur relation avec leurs parents ou leurs grands-parents, lien sentimental. Une langue dans laquelle ont été introduits l’anglais, le français, le portugais, le néerlandais, l’espagnol pour semblerait-il faciliter la communication entre les colons et les populations mises en esclavage. Cette langue est-elle en voie d’extinction ? S’agirait-il d’une volonté d’éliminer la culture d’un peuple et donc du peuple lui-même, ou d’une caste spécifique africaine qui avait pour rôle d’instruire, de dispenser la tradition orale là où l’écriture n’était pas employée? Le mystère est maintenant élucidé. Voyons cela d’un peu plus près.

Au total, il y a 12 millions de créolophones dans le monde, selon une estimation de l’Université de Montréal (https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1744722/langue-creole-haiti-guadeloupe-ile-maurice-guyanne-seychelles) Voici les pays où l’on trouve des créoles: Martinique, Guadeloupe, Haïti, Jamaïque, Saintes, Marie-Galante, Dominique, Sainte-Lucie, Barbade, Grenade, Bélize, Trinidad, Surinam, Guinée Bissau, Louisiane, Sao Tomé, Seychelles, l’île Maurice, l’île de la Réunion, Guyane, Cap vert, Madagascar, Sierra Léone et autrefois en Angola (https://www.axl.cefan.ulaval.ca/monde/famcreole.htm). Vous ne rêvez pas, nous sommes très nombreux, alors qu’afro caribéens s’efforcent de s’approprier juste une île, ils réduisent ainsi leur présence et leur impact dans le grand ensemble mondial. Bien qu’ils n’aient pas tort de revendiquer leur pays, il faut comprendre maintenant que nous sommes un ensemble de familles sur plusieurs territoires.

CRÉOLE en France, KREOL aux petites Antilles françaises, KREYOL en Haïti, KRIOL(U) en Guinée Bissau, CRIOULO au Portugal, KRIO à Sao Tomé et Sierra Léone, ce dernier me fait penser directement à griot.

LE GRIOT

Le griot (ou djelidjéli ouencore jali en mandingue,en N’ko : ߖߋߟߌ1kevel ou kewel en sérèregewel en wolof ; bambâdo en peul, en adlam : 𞤦𞤢𞤲’𞤦𞤢𞥄𞤣𞤮), aussi appelé barde, est une personne spécialisée dans la louange et la déclamation des récits historiques qui font la part belle aux héros fondateurs et au merveilleux2 en Afrique de l’Ouest. Les griots forment en général un groupe endogame2Je reprend : griot se dit kewel en sévère, rappelant kréol.

Déclinaison du mot: Jali (ou ses variantes de transcription) est le terme neutre singulier, qui désigne aussi bien un griot qu’une griotte, et devient jalilu ou jaloolu au pluriel. Un griot masculin est spécifiquement appelé jalikelu ou jalikeolu, une griotte étant une jalimusoo. Le nom de la profession des femmes est jalimusooya3Je souligne : jalikeolu, suffixe kéolu donnant kréol.

La caste des griots est née puis s’est développée dans un contexte où l’écriture était inexistante. Le griot est ainsi considéré comme étant notamment le dépositaire de la tradition orale. Les familles griotiques peuvent être spécialisées en histoire du pays et en généalogie, en art oratoire, en pratique musicale, ou pratiquer les trois, en fonction de l’habileté de chaque griot3.

Le terme malinké djèliya signifie « activité du djéli ». Djéliya a pour racine le mot malinké djéli qui signifie « sang » et qui est aussi le nom donné aux griots dans les pays qui délimitent l’ancien empire du Mali ou mandingue. Les principaux groupes de griots sont appelés guéwël en pays wolof et gawlo chez les ToucouleursJe reprends : « djèliya » signifiant l’activité du djéli signifie sang » donc l’âme, soit l’âme du peuple.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Griot : Le mystère identitaire des CREOLES, enfin dévoilé

La djèliya, terme malinké, est une fonction sociale, exercée par les djèli au sein des communautés mandingues d’Afrique occidentale. Cette fonction est très vaste : les djèli sont à la fois détenteurs de l’histoire et de la tradition orale, médiateurs sociaux et politiques au sein de leurs communautés et artistes musiciens1 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Dj%C3%A8liya). Je reprends : ceux qui pratiquent la djèliya sont les détenteurs de l’histoire et de la tradition orale.

Ce terme me renvoie directement à Bélya, danse traditionnelle de la Martinique. Lisez plutôt les origines du bélya en Martinique : L’existence du Béliya se mêle à l’histoire de la Guyane et, par voie de conséquence, à la Traite Négrière, qui puise ses racines en Afrique. La Traite Négrière débuta dans la Caraïbe au 16ème siècle et se poursuivit jusqu’au 19ème siècle. Les origines des Africains étaient très variées. Ibos, Wolofs, Kongos, Yorubas, Bamilékés, Peuls et Toucouleurs. Les Toucouleurs sont une population de langue peule en Afrique de l’Ouest, vivant principalement dans le nord du Sénégal en Mauritanie et au Mali. Même s’ils sont souvent présentés comme un groupe ethnique, il ne s’agit pas, selon l’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ, d’une ethnie, mais plutôt  » d’un ensemble culturel assez homogène (islamisé et foulaphone, c’est-à-dire parlant peul)  » Les Peuls eux sont une ethnie de nomades et semi-nomades vivant en Mauritanie, au Sénégal, en Gambie, en Guinée, au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad, au Soudan mais on les retrouve également au Nigeria, au Cameroun, au Togo. (Le nom Peul vient d’une racine qui signifie ‘éparpiller, disperser au souffle.’) Les Toucouleurs jouent le Yéla (ensemble de chants et de danses qui à l’origine servait de rituel pour rendre grâce à Dieu) qui reproduit les sons que font les femmes quand elles pilent le mil. Ce chant qui sert à ragaillardir lors des cérémonies de circoncision, se retrouve aussi dans les mariages pour les bains rituels accompagnant les veillées douces aux clairs de lune. Les baptêmes sont aussi les moments d’expression de ce genre musical. Le Yéla se rythme en tapant des mains sur des calebasses. Elles sont utilisées dans un rythme à trois temps, accompagnant la danse, faite de gestes des mains et des pieds, amples et saccadés. Les Toucouleurs et plus spécifiquement, les femmes, déportées jusque dans la Caraïbe et en Amérique du Sud, notamment en Martinique et en Guyane, apportèrent avec elles leur culture et leurs rythmes ancestraux. Le Yéla étant l’un d’eux, il fut très certainement introduit sous sa forme originelle qui est encore jouée au Sénégal dans la région du Boundou, dans l’est du pays, actuel département de Bakel…(http://www.kaseko.fr/Rythmes/RytmesPrincipaux/Beliya/Beliya.html). Je reprends : le djélya, le bélya pratiqué par les djèli, les dépositaires de la tradition orale dont certains ont été déportés et mis en esclavage.

Maîtres de l’art de parler, artisans de la parole, les djéli sont les grands porteurs des nouvelles, les entremetteurs désignés pour les affaires comme pour les démarches matrimoniale ; ils peuvent à leur gré arriver ou atténuer les conflits sociaux (https://journals.openedition.org/ethnomusicologie/2392)… Le griot est en quelque sorte l’équivalent du druide celtique, du barde indo-européen (https://fr.vikidia.org/wiki/Griot). Je repends: le griot ou plutôt le jalikeolu est le maître de l’art de parler, le kréol est un artisan de la parole.

Et qu’est ce que la parole, c’est le vent, l’air soufflé dans les cordes vocales passant dans le couloir de la bouche et donnant des sons porteurs de sens.

Dans la mythologie grecque, Éole (en grec ancien Αἴολος / Aíolos, en latin Αeolus) est le maître et le régisseur des vents…. La fonction d’Éole est en effet celle d’un « régisseur », c’est-à-dire « d’un dispensateur, qui distribue, dispose » les vents en force et en direction : c’est exactement le sens du nom grec ταμίας / tamías employé ici par Homère… (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ole). Je reprends : Éole dispensateur des vents. En effet les vents parlent, par exemple ils annoncent les changements de saison et la pluie. C’est ainsi que l’air Éole articulé dans la bouche d’un dispensateur de paroles à son peuple, fait de lui le jalikeolu, en latin Αeolus.

A vous, compatriotes du continent

Nous sommes des africains appelés français ou autre par titre de propriété. Le français, l’anglais, l’espagnol, le portugais… etc que nous parlons ne sont que des langues véhiculaires qui nous ont été auparavant imposées. Alors de grâce, ne cherchez pas à nous changer en nous faisant adopter votre culture pensant que nous sommes des basungu (des étrangers blancs aculturés), car vous ne demanderez jamais à un bambara de s’oublier pour être un soninké. L’Afrique, c’est la diversité dans l’unité. Il est vrai que l’impact de l’assimilation est fortement marqué chez beaucoup d’entre nous. Et nous souffrons également du syndrome de Stockholm. Malgré tout, il y a parmi nous une élite composée de leaders et de supporters auto déterminés, qui souhaitent revenir sur la terre divine. En faisant la démarche du comeback to Africa, nous venons nous réinstaller chez Mama Africa, notre place d’origine. Nous venons nous ressaisir de notre place d’autrefois. D’ailleurs vous devez savoir que plusieurs d’entre nous ont encore leurs noms originel. Comme Zoqué (Zoke), N’goula ou encore Anelka. Ce qui prouve encore notre africanité.

A nous, frères de la caste KREOL / KEWOL-U

Nous sommes une élite éparpillée pourtant possédant nos propres codes, nos propres pratiques (danse/musique, cuisine, architecture, tenues…) notre langue, notre spiritualité. Nous n’avons pas à venir chercher en Afrique nos coutumes car nous les avons déjà. Nous venons sur le continent pour retrouver notre territoire d’origine, notre place dans le paysage social, économique et culturel. Nous venons partager avec les autres cultures locales. Notre histoire est singulière, elle passe nécessairement par le retour en terre d’origine.

Je vous affirme avec conviction qu’aucun des KREOL, n’a perdu ses pratiques, ni ne fut séparé de sa famille continentale, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire. Ces familles KREOLites ne sont plus présentes en Afrique, car nous avons pour la quasi majorité d’entre nous été emportés de force. Retourner en terre d’origine n’est pas oublier qui l’on est car l’on y vient avec tout notre bagage, notre background africain. Purifions-nous alors des virus de la colonisation implantés dans nos esprits, qui falsifient notre culture. Guérissons de nos blessures en faisant notre propre triangle du retour. Parcours que j’ai moi-même réalisé: née et grandi en France, réalisée en Martinique et élevée en Afrique. Venir en Afrique, notamment en intégrant le programme que je propose, c’est pouvoir utiliser de manière propre et juste les ressources du pays, quelles soient humaines, spatiales, naturelles car absolument toutes s’y trouvent. Nous devons développer un système riche économiquement, socialement et matériellement parlant afin d’être crédible aux yeux de tous et de prendre souveraineté avec autorité dans les lieux de déportation. Une organisation où les liens entre diaspora que nous sommes et continentaux se reconstruisent pour être forts en tous points et ainsi soutenir et accompagner les nôtres prêts à faire face aux pouvoirs coloniaux présents dans ces pays de déportation que nous-même avons bâtis à la sueur de notre front.

Il s’agit en effet, d’un mensonge qui nous fait croire que nous devons retourner en Afrique pour y retrouver notre spiritualité alors que personne ne nous y attends, toute trace de nous y a été effacée. Seuls les pays aux ports de trafic d’esclaves en droite ligne face à la Caraïbe et l’Amérique centrale ont encore l’empreinte du créole (Sierra Léone, Guinée Bissau, Gambie). Nulle personne n’a souvenir de nous ailleurs. Pourquoi donc certains nous auraient-ils vendus, au delà du désir de possession d’armes à feu ou d’alcool, serait-ce pour se débarrasser de nous ? Mais pourquoi donc ? Quels points de discorde avions-nous ? Avons-nous vécu des déchirements avec vous continentaux avant d’être faits captifs ? L’époque actuelle marque ce qui nous anime, le désir panafricaniste, c’est-à-dire la volonté que tous les peuples africains soient unis et et leur structure sociale rétablie.

Les nuances de notre langue

Des nuances de langues certainement dû à la région de résidence. Tout comme le bemba en Zambie, est parlé dans la région de Luapula, celle de Copperbelt et même aussi le Haut Katanga de la RDC. Tout comme le créole guadeloupéen, du créole jamaïcain et du créole de Sao Tomé. Il est aussi bon de stipuler qu’au sein d’une même région, il y a également des nuances de bemba, tout comme le créole du nord atlantique de la Martinique et celui du sud. D’ailleurs nous pouvons citer le français belge et celui de France, et même le français des parisiens, des provinciaux et des bretons en France même.

Stratégie de substitution

Nous ne sommes donc pas des Haïtiens, des Louisianais, des Seychellois… et autres, nous sommes des Kréol/Krio. Ce terme est travesti par les colons pour lui enlever toute sa force, en l’employant pour définir une vache ayant su résister à l’ardeur du soleil ou encore pour faire référence au mot mélange (métis, croisement). En fait c’est la même chose, il s’agit là d’un individu de départ ayant subi naturellement ou par manipulation volontaire une forme de mutation/modification pour devenir un résultat fort, robuste et adapté, en sommes un hybride. C’est aussi employé pour dénigrer l’esclave noir ou sa progéniture avec l’homme blanc ou encore le blanc lui-même ayant su s’adapter au milieu étranger à sa nature.

Définition: 1. (Personne) qui est de race blanche, d’ascendance européenne, originaire des plus anciennes colonies d’outre-mer. Planteur créole, populations créoles; un créole, une créole. Les hommes de couleur (…) domineront un jour la race amollie des créoles (A. France, Pierre bl.,1905, p. 223).

− P. ext. Nègre, noir créole. Né dans les colonies (et non en Afrique). Les noirs créoles [de Saint-Domingueprofessaient (…) le plus profond mépris pour les nègres congos (Hugo, Bug-Jargal,1826, p. 51). (https://www.cnrtl.fr/definition/cr%C3%A9ole#:~:text=et%20subst.-,CR%C3%89OLE%2C%20adj,et%20subst.&text=1.,colonies%20d’outre%2Dmer.)

Mes amis chrétiens comprendront bien mon explication à travers le texte biblique de Matthieu chapitre 27 verset 29. Je cite: Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: salut, roi des Juifs ! Le verset 37 du même chapitre dit ceci: Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête: Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. Une expression rejetée par les juifs eux-mêmes, rejet entendu par les romains (Jean 19:21) et adopté par leur descendance (Concile de Nicé). Mais ils l’emploient pour se moquer et ironiser alors qu’elle est vérité pour les adeptes. Nous avons aussi Matthieu 27:40 qui dit : Les passants l’injuriaient et secouaient la tête en disant: toi qui détruit le temple et qui le rebâtit en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le fils de Dieu, descends de la croix ! Les colons utilisèrent donc l’appellation KREOL/KRIO pour dénigrer, rabaisser le peuple sous leur joug, de sa haute position sociale. C’est ainsi qu’ils en font leur propriété. Ils arrachent le peuple de leur rang social élevé dans le but de s’élever eux-mêmes, et cela devient: la maison créole, le chien créole, le jardin créole, la cuisine créole de leur empire… Ce fut donc la stratégie d’appropriation culturelle qui dure jusqu’à ce jour. Voici comment on pervertit un mot et le sort de son contexte. D’une haute position sociale, ce mot devient une insulte pour devenir enfin la propriété désignant l’empire de l’insultant lui-même.

Et si vous ne comprenez pas ce que je dis, voici un exemple plus accessible à la compréhension de tous. Les africains, y compris nos arrières grands-parents kreol, se construisaient des cases (kaz’la) et des joupas (carbet en Martinique). Les toitures étaient faites en paille. Il s’avère que les colonisateurs nous ont si bien retourné le cerveau, qu’ils ont réussi à nous faire préférer la tôle pour une soi-disante sécurité de l’habitat. Leur stratégie a été de dénigrer la paille au profit de leur tôle que nous devons acheter auprès d’eux bien sur. Et plus tard, ils ont réintroduit la paille comme matériaux de luxe utilisé dans les hôtels haut de gamme sur les îles du pacifique et ailleurs. Maintenant, si vous souhaitez faire une toiture en paille, vous devez payer bien cher car nos couvreurs sont morts sans avoir transmis ce savoir-faire puisque qu’il a été paganisé. Et voilà la stratégie de substitution savamment orchestrée.

Les lieux de déportation

J’aimerais maintenant vous faire part d’un autre aspect du sujet. Les pays où sont répertoriés les KREOL sont d’une manière toute particulière les îles et les côtes. Je vous invite à consulter à nouveau la liste et vous constaterez qu’il s’agit en effet des îles et des côtes. Il faut savoir que les îles et les archipels sont tous associés à un continent et de facto à la nation qui le gère. C’est ainsi que l’on dira « les îles des nations ». Vous avez les îles d’Asie, d’Afrique, d’Europe, celles des Amériques et d’Océanie.

Autrefois, les îles étaient utilisées par les politiques d’une nation pour exiler les personnes dont on ne voulait pas parmi la population. Pourquoi ? Parce que depuis toujours des hommes et des femmes en marge de la société ou consacrés y venaient en retraite spirituelle pour la pratique mystique. C’est bien connu, c’est dans les lieux les plus retirés et difficiles d’accès que les mages se rendent. Rappelons nous que les îles abritaient des créatures étranges dont nos aïeux en font les récits. C’est ainsi que les personnes exilées dans les îles lors de la déportation étaient donc celles qui étaient susceptibles de perturber l’ordre soit en terrorisant soit en influençant. De plus l’évasion était ainsi rendue impossible. On parlera des malfrats, également des sorcier(e)s/devins/prophètes et même de la noblesse dont on ne voulait plus ou pas afin de ne pas attirer la malédiction en leur évitant la guillotine . Citons le roi Béhanzin pour ne nommer que lui. Amis chrétiens, vous connaissez l’histoire du prophète Jean qui fut exilé sur l’île de Patmos. Vous avez aussi Alcatraz que tous connaissent où l’on envoyait les plus à craindre. C’est ainsi que les KREOL ont été déportés dans les îles pour la majorité d’ente eux. Parce qu’ils étaient les influents de leur peuple sur le continent, il fallait donc les exiler et les traiter au mieux comme des animaux. L’histoire présente les sévisses et les pratiques spécifiques qui leur ont été infligés afin qu’ils renient leur rang, leur peuple et oublient leur histoire. Il fut procédé à la modification de leur nom et parfois le changement total, afin que l’oubli de leur lignée et de leur identité soit efficace. Il est aussi raconté que les tortionnaires leur faisaient faire plusieurs fois le tour d’un arbre dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Les autorités voulaient s’assurer qu’en les faisant passer sur les mers, leurs « pouvoirs magiques » s’annulent et n’aient aucun impact. Les KREOL de Martinique connaissent bien les deux tables du diable, celle de Trinité et celle de Saint-Anne où étaient assassinés les plus influents auprès de la population esclavagisée, c’est ce qui est mentionné sur la pancarte placée sur le site. C’est ainsi qu’ils devaient être rendus à leur maitre, le diable, dans des rituels sacrificiels.

Amis chrétiens, le texte biblique de Genèse chapitre 10 :2-5 décrit la postérité de Japhet. Cette dernière est reconnue par des historiens comme étant la lignée de la race blanche. Ce qui est confirmé par la signification du nom Japhet. Voir la vidéo de Dark Shine https://www.youtube.com/watch?v=MDeh5EJFgBE&t=1436s. Et bien, reconnaissez que dans ce passage de la Genèse, il est clairement dit que les descendants de Japhet ont peuplé les îles de la mer. Comment ? Non, avec leur descendance mais par l’importation marchande de la caste des KREOL.

Le retour des exilés

Jérémie, auteur des ouvrages Jésus-Christ le Messie noir et Les réchappés de la grande tribulation (https://www.youtube.com/@lavoixdelaschoulamite6319), démontre en utilisant les prophéties mentionnées dans la bible que les exilés sont des noirs mis en esclavage durant quatre siècles (prophétie annoncée en songe à Abraham dans Genèse 15:4-21) et ayant eu le courage de quitter Babylone (comme le professent les Rastafaris) pour retourner sur leur terre d’origine, l’Afrique. Ils sont les 144 000 cités dans l’apocalypse. La bible dépeint ce retour comme un évènement grandiose. Elle précise clairement que ces exilés des îles de la mer et de l’extrémité de la terre, c’est-à-dire les côtes (esaïe11:11-12/ Esaïe 24:14-15); Définition extrémité:

Dictionnaire des synonymes : extrémité

  • Partie extrême de quelque chose. Synonyme : bord, bout, cime, limite, lisière, pointe, queue, sommet, terminaison. Contraire : centre, milieu.
  • Littéraire. Degré extrême. Synonyme : aboutissement, fin, fond, issue, limite, sommet. Contraire : aube, commencement, début, naissance.

que ces exilés se réjouiront avec allégresse de leur délivrance obtenue au prix de la dite sécurité que propose le système occidental. Elle ajoute qu’un chemin sera ouvert par la formation de sept canaux dans l’eau (Esaïe 35:8-10) corroborant avec les sept lieux de déportation listés dans Esaïe 11:11, en plus des îles.

Enfin, au vu de tous ces éléments, les KREOL doivent maintenant comprendre qu’ils sont des familles de la caste des porteurs de paroles, ceux qui apportent la lumière par le verbe dans la sombreur de l’ignorance et de l’erreur. Ils doivent se saisir de leur bâton de parole pour cadrer leur peuple, instruire, éduquer et honorer l’histoire. Les continentaux, ceux restés sur le continent n’ayant pas subi la déportation, doivent quant à eux s’intéresser à cette diaspora, la reconnaître et l’accepter comme des africains à part entière. C’est la reconstruction civilisationnelle du monde noir.

Le mot de la fin

Chers lecteurs, je suis consciente que cet exposé vient bousculer des convictions et soulève le débat. Jusqu’à preuve du contraire, étant ouverte à toutes études et réflexions, je déclare que le sujet est maintenant clair, les théories de croyances s’annulent et toute ambiguïté est ôtée. C’est maintenant l’heure au rapprochement de tous les kreol et à la coopération avec les continentaux.

Sarauniya Joan

: : Le mystère identitaire des CREOLES, enfin dévoilé
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