L’académie Larel Tjanmay Martinique s’implante en Zambie par l’enregistrement d’une filiale.

Un nouvel établissement scolaire international panafricain de la maternelle au secondaire proposant un enseignement théorique et pratique basé sur l’apprentissage par l’utile dans la thématique du développement rural, pour les enfants de la diaspora africaine et du continent.

Dans le district de Chienge

Le couple royal du Royaume de Puta soutient l’implantation de la filiale sur leurs terres. Mr Mubanga John, député de l’Etat de la Diaspora Africaine en Zambie a mené les démarches introductives avec succès. J’ai été présentée au peuple Bwilé lors d’une cérémonie officielle. L’organisation se prépare. En effet, j’ai signé contrat de location d’un petit bâtiment d’une ancienne école maternelle à l’abandon. Le propriétaire a émis le souhait d’être associé au projet. Des travaux de réhabilitation ont déjà été effectués à hauteur de 8000€. Les prochaines étapes à faire sont : l’enregistrement de la section maternelle, les travaux de réhabilitation à terminer et d’extension à réaliser du complexe Sawalsi, le mobilier à fabriquer, la programmation du système numérique d’autogestion et la rencontre avec les enseignants candidats.

Points généraux

Il ne s’agit pas d’un établissement confessionnel. Mais il est important de savoir que la Zambie est un pays chrétien et la population a liberté d’exprimer sa foi. Ma démarche s’oriente vers la tolérance à l’expression des croyances religieuses tant qu’elles ne sont pas la base de l’enseignement. C’est-à-dire que tous livres, toute philosophie, toutes pensées doivent faire l’objet de recherches scientifiques pour prouver à l’élève la véracité de leurs propos. Connaître Dieu est une affaire d’expérimentation.

Le français, l’anglais et le portugais seront enseignées en tant que langues véhiculaires. Les langues africaines ont la primauté.

Le régime alimentaire des élèves durant leur présence à l’école est un régime diversifié. Ici les cultivateurs travaillent selon les saisons. La variété alimentaire est pauvre. C’est pourquoi il est impossible de restreindre l’alimentation des élèves à un régime spécifique. Les protéines sont la viande de poulet, de chèvre, le poisson, les haricots secs et les cacahuètes. En saison pluvieuse il y a des champignons. Les commerçants vendent des sacs de soja texturé. Les féculents sont le riz, le manioc, la maïs, les pommes de terre et les patates douces. Les légumes verts sont la tomate, le gombo, le chou chinois, le chou pommé, la rape, le giraumon et ses feuilles, les feuilles de patates douces, l’amarante, les épinards et les feuilles de pois. De temps en temps, il y a des aubergines de variété différente, du concombre, du poivron, des carottes. Un monsieur au régime vegan s’est installé pour quelques temps à Chienge. En quelques semaines il a perdu 17kg, s’est retrouvé avec des douleurs articulaires sérieuses et a été frappé par la malaria coup sur coup, ce qui l’a affaibli totalement. Il ne saurait en être de même pour les élèves.

Les cours commencent à 8h et se terminent à 13h, du lundi au vendredi. L’après-midi les élèves sont en travail de groupe ou en atelier pratique.

Back to Africa

Larel Tjanmay Academy en Zambie réunit les enfants du continent et ceux de la diaspora africaine. En effet, son programme scolaire est un programme panafricain. Ainsi les parents désireux d’effectuer leur « come back to Africa », en Zambie peuvent se rassurer d’avoir un centre éducatif afro centré pour leurs enfants. En tant que salarié de la SCOP ou ayant votre propre projet personnel en Zambie, vous savez dores et déjà que l’instruction de vos enfants sera assurée par Larel Tjanmay Academy.

Le programme scolaire

L’influence du respect de l’environnement, de l’estime de soi et du développement de son milieu s’apprend dès la maternelle. Nous sommes sur le sol africain, avec son paysage culturel et environnemental, ce qui porte un accent tout particulier au choix de l’axe d’apprentissage. C’est pourquoi je tiens à ce que les notions soient transmises dès le jeune âge, afin de garantir un avenir souverain au royaume. A noter que la maternelle est une tranche d’âge dans laquelle les parents sont fortement demandeurs d’infrastructures. Larel Tjanmay academy, qui signifie « le chemin de l’enfant », évoluant au sein du complexe Sawalsi, doit s’agir d’une académie qui réunit les savoir faire et le mind set nécessaires à la construction d’un avenir profitable à tous. Le programme zambien comporte plusieurs examens dont celui de fin d’études secondaires (grade 12). On peut le comparer au baccalauréat dans le système éducatif français. Les élèves qui voudront passer leur bac, le feront en candidat libre. La présence de l’alliance française à Lusaka permet de passer les épreuves.

Ci-après le formulaire de pré-inscription à remplir : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc9sWEDuwcUXJqywhRHPyihO38hvDTkKA7MCJOudM2sDhQlLg/viewform?usp=pp_url

LA MAISON MERE EN MARTINIQUE

De 2016 à 2019

Anciennement sous le nom de la Ferme-Ecole du Prêcheur, l’établissement scolaire comptabilisait une vingtaine d’inscrits de 6 à 13 ans fonctionnant par petits groupes. En effet nous étions organisés sous le concept de classes de foyer réparties aux quatre coins de l’île. Il y avait précisément 4 classes de foyer d’âges mixtes. Notre particularité était d’être une école parentale. C’était donc les parents qui organisaient les plannings, veillaient à ce que les objectifs éducatifs et scolaires soient atteints et tenaient les ateliers (cours). Les parents d’une classe répondaient aux besoins de celle-ci. Les élèves bénéficiaient en plus d’activités menées par des intervenants extérieurs pour compléter les apprentissages. Chaque parent possédant une ou plusieurs compétences, les utilisaient pour enseigner afin de rendre plus concrètes les notions scolaires. Une fois par mois, lors des interclasses, les élèves se retrouvaient au siège de l’école pour des ateliers communs. Les parents en profitaient pour échanger sur leurs difficultés, leurs outils pédagogiques, leurs activités réalisées et les projets de l’école. Durant les vacances scolaires se déroulaient les camps, toujours au siège de l’association, pour le plus grand plaisir des élèves. Aux classes de foyer s’est rajoutée une classe de la ferme qui permettait à certains élèves de rester sur place toute l’année et ainsi d’élargir leurs expériences par des activités fermières.

Quelques activités de l’école en image et en vidéo

1- La calebasserie : pour réaliser des couverts. Apprend aux enfants la patience, développe la dextérité, évoque des notions scientifiques.

2- Le danmyé : art martial martiniquais. Mouvement dans l’espace, coordination des membres, développement musculaire, force métaphysique de chant et du tambour.

3- Le soin des animaux chaque matin et chaque soir pendant les camps : la responsabilité, la coordination des équipes, l’observation.

4- La musique Bèlè : conservation du patrimoine, les mathématiques du corps.

5- Le lavage des vêtements à la rivière. Nous avons également appris comment programmer un lavage au lave-linge : lire et comprendre les étiquettes, la combinaison des couleurs et des textiles.

6- La couture : la minutie, les unités de mesure, la créativité.

7- La fabrication du four à charbon traditionnel et la récolte : la combustion, la température, la technique de construction.

La Martinique est un pays à forts risques climatiques. Les enfants de ce siècle, plongés dans la modernité, sont instruits pour connaitre les pratiques anciennes afin de maitriser les deux volets et de ne pas souffrir en cas de coupure brutale des moyens modernes.

8- L’awalé : stratégie mathématique, concentration, calcul mental

9- La cuisine

10- La poterie avec de la terre locale : rencontre avec l’élément feu

11- La permaculture : la chimie, le respect du vivant, préparation à l’autosuffisance.

12- L’audiovisuel – le fond vert : être de l’autre côté de l’écran, comprendre les techniques et les procédés.

Larel Tjanmay Martinique, depuis 2020 jusqu’à ce jour

Les activités de l’établissement ont été mises en sommeil en juillet 2019. Le siège de l’école étant au Prêcheur, nous recherchions un lieu plus centralisé afin de faciliter le transport des élèves. La ferme au Prêcheur resterait l’espace privilégié pour les camps d’investitures en décembre, en avril et en août. De plus, il était important de former les pédagogues à la méthode de l’apprentissage par l’utile. Qu’il s’agisse de parents ou de professionnels, beaucoup ont perdu de vue le rapport entre les notions scolaires et les activités de la vie. Le montage des ateliers alliant notions scolaires et activités pratiques est très souvent un casse-tête. Et pourtant… Afin d’être en adéquation avec ce qui nous a construit à travers les âges et fait de nous des bâtisseurs, des défenseurs, des conservateurs, des supporters de qualité et bien encore, il est urgent de reconsidérer, nous peuple afro, nos méthodes éducatives. C’est pourquoi je propose la formation à la pédagogie Sarauniya Joan à ceux qui souhaitent s’impliquer dans l’Académie Larel Tjanmay, pour sa réouverture (les conditions seront bientôt détaillées). https://lelitenoire.com/formation-a-la-pedagogie-sarauniya-joan

La réouverture prochaine

L’Académie Larel Tjanmay accueillera 42 enfants, soit trois classes de 14 élèves chacune. Le programme et le fonctionnement sont ceux mentionnés dans le descriptif de la pédagogie Sarauniya Joan. https://drive.google.com/file/d/1nM6VBMDS7gitHSIvqcfTMPihXG05q__W/view?usp=sharing

Les parents intéressés peuvent dores et déjà procéder à la pré-inscription en remplissant le formulaire suivant : https://docs.google.com/forms/d/1NMhFU0mXR9jjUlO982D40cZwTg7VvqAZ0QeDhZZrDN8/edit?usp=sharing